Pas de plongée avant 16 ans, vraiment ?
Livre plongée Zen

Pas de plongée avant 16 ans

Alors que les fédérations et autres organismes de certification autorisent l’accès à la plongée à de jeunes enfants, je vais vous dévoiler pourquoi la plongée sous-marine devrait en réalité être strictement interdite aux enfants de moins de 16 ans !

Et croyez-moi, mes arguments contre la plongée avant 16 ans sont aussi solides qu’une palourde hermétiquement fermée.

C’est parti !

Voilà pourquoi il faut interdire la plongée chez les plus jeunes

1. L’Overdose de Vitamine Sea

Exposer les jeunes esprits à une telle quantité de beauté sous-marine pourrait provoquer une addiction sévère à la vitamine Sea.

Imaginez un monde où vos enfants refusent de faire leurs devoirs. Où ils préfèrent chasser des images de poissons-clowns sur Google Images. Alors que ces poissons ne sont finalement pas si drôles que ça.

Tout entièrement plongés dans une nostalgie aquatique. Non mais vraiment !

2. Les Mauvais Influences

Les dauphins, avec leurs sourires permanents et leurs sauts acrobatiques. Les poissons multicolores. Les baleines au chant si envoutant. Tout ça pourrait pousser nos enfants à croire que la vie n’est qu’un grand spectacle. Comment les préparer ensuite aux dures réalités de la vie terrestre après cela ? 

« Maman, pourquoi le facteur ne fait-il pas des saltos ? »

La plongée avant 16 ans, ce n’est pas sérieux, pas du tout !

3. La Pression Sociale (et pas que celle de l’eau)

Avez-vous déjà essayé de gérer la pression sociale dans un milieu où même les poissons sont jugés sur leurs couleurs et motifs ? 

« Je ne parlerai plus jamais à Jimmy ; il n’a même pas de rayures latérales »  nous dit le plus petit.

Croyez-moi, nous devons protéger nos enfants de tels environnements toxiques.

4. Le Syndrome de l’Homme-Poisson

Après trop de temps passé sous l’eau en plongée, certains enfants avant 16 ans pourraient développer une irrésistible envie de communiquer uniquement par bulles. Ou apprendre le langage étrange de ces petits poissons rayés.

Et je ne parle même pas de ceux qui essaieraient de faire de l’apnée sous l’eau dans leur bain. Quand on ne verrait tout simplement pas leur corps se couvrir d’écailles.

Et si en plus notre enfant tombe sur un moniteur qui connait les trucs inhabiles pour rendre leurs plongées amusantes… nous ne le récupèrerons pas de si tôt.

Définitivement trop dangereux !

Un enfant de moins de 16 ans fait de la plongée dans sa baignoire.

5. L’Effet migration

C’est, peut-être bien le risque majeur.

Après une plongée dans la Grande Bleu, notre enfant de moins de 16 ans refusera toutes destinations de vacances loin de l’eau. Oublions tout de suite les séjours à la montagne, dans les parcs d’attractions ou tout autre lieu éloigné de plus de 100 mètres d’un plan d’eau.

Nous serons condamné à partir là où nos enfants accros à la plongée pourront survivre.

6. La Révolte du matériel 

Imaginons aussi un scénario où, après avoir goûté à l’équipement de plongée, nos enfants de moins de 16 ans refusent de revenir aux basiques.

Finies les chaussures, bonjour les palmes pour aller à l’école.
Et pourquoi s’embêter avec un bonnet en hiver quand on a une cagoule en néoprène qui fait très bien l’affaire ?

Préparons-nous à des batailles de mode sous-marine dans les cours de récréation.

7. Le Dilemme de l’Orientation 

Après avoir passé tant de temps à naviguer parmi les coraux et les bancs de poissons, le concept même de « suivre le GPS » sur terre pourrait devenir un mystère pour nos jeunes explorateurs.

« Maman, pourquoi on ne peut pas simplement suivre le courant pour aller chez grand-mère ? »

Ben voyons et pourquoi pas cultiver la lenteur aussi tant qu’on y est !

8. Le Syndrome du Super-Héros Aquatique 

Armés de connaissances sur la vie marine acquises lors de leurs plongées, certains enfants de moins de 16 ans pourraient aussi commencer à se voir comme des protecteurs des océans.

Tenter de libérer les poissons rouges du voisin dans la nature n’est pas encore trop grave. Dialoguer avec les canards du parc sur les dangers du plastique est presque mignon. Admirable, certes, même s’il faudra se méfier de la confusion entre mission écologique et baignade improvisée dans la fontaine publique.

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Mais c’est une autre paire de manches s’ils en venaient même à militer pour la fermeture de parcs aquatiques où les adultes tentent de leur faire croire que c’est ça la nature ? Et vouloir ouvrir les portes des « aquariums-prisons » pour libérer les orques. Ou de vouloir se mobiliser pour un béluga ?

N’importe quoi !

Un enfant ouvre les porte d'un aquarium pour laisser sortir une orque du Marineland

9. La Guerre des Gadgets 

Une fois initiés aux détendeurs, ordinateurs de plongée et autres lampes sous-marines, comment convaincre nos moins de 16 ans que les gadgets terrestres peuvent être tout aussi cool ?

Préparons-nous à des lettres au Père Noël demandant un scooter des mers plutôt qu’un vélo. Une montre de plongée capable de mesurer la pression atmosphérique dans la cour de récré. Ou une caméra d’action pour filmer les merveilles sous-marines.

Nous serons obligé pour lui faire plaisir d’aller piocher dans une de ces listes :

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10. Le Désastre Diététique

Place au dernier, mais non le moindre, des dangers.

Après avoir fraternisé avec les créatures marines, nos enfants de moins de 16 ans pourraient soudainement se montrer réticents à consommer quoi que ce soit qui nageait autrefois joyeusement dans l’océan durant leurs plongées. Et à nous donner toutes les bonnes raisons de refuser de consommer du poisson.

Encore plus drôle, s’ils se mettent à nous demander pour des dîners exclusivement à base d’algues et de plancton.

« Maman, peux-tu me passer la salade de kelp, s’il te plaît ? Non, pas celle-là, celle qui vient de la mer d’Iroise. »

Bien sûr, une alimentation riche en oméga-3 a ses avantages. Mais sommes-nous vraiment prêt à dire adieu à nos traditionnels barbecues d’été pour des festins de phytoplancton ?

Pensons aux implications logistiques de cultiver notre propre récolte d’algues dans la baignoire…

Un enfant de moins de 16 ans passionné de plongée qui mange des algues.

Vous avez compris ?

Pour ces raisons (et bien d’autres encore), je dois souligner ces risques monumentaux. 

Préservons nos enfants de la plongée, au moins jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge mature de 16 ans. Moment où, comme chacun sait, ils acquièrent soudainement toute la sagesse et le jugement nécessaires pour affronter les tentations du monde sous-marin.  

Rappelons-nous que c’est pour leur bien.

Après tout, qui voudrait d’un monde où les enfants préfèrent discuter avec des poissons plutôt qu’avec des algorithmes sur leurs smartphones ? Gardons leurs pieds (sans palmes) sur terre, du moins jusqu’à ce que la sagesse de l’adolescence les frappe comme une vague.

En attendant, contentons-nous de les laisser s’immerger dans la piscine du jardin sous notre étroite surveillance, où le danger le plus grand est un plongeon raté et non une conspiration de coquillages. Ou mieux, dans la baignoire !

Pas convaincu ?

Vous avez bien raison !
Cet article léger et humoristique prend la défense d’une plongée pour toutes et tous et cela bien avant 16 ans.

Mes entants ont démarré cette merveilleuse activité à respectivement 12, 10 et 6 ans. Ils s’en portent très bien 😁

Et s’il faut bien entendu éviter les erreurs en plongée avec les enfants, pensez à tous les bienfaits que cette activité peut leur apporter.

Et sautez à pied joint, en faisant votre plus beau saut droit dans le plaisir de la plongée en famille.

Que pensez-vous du fait d’interdire la plongée au moins de 16 ans pour ces raisons ?

Dites-moi cela dans un commentaire ci-dessous.

Et surtout… n’oubliez pas d’être heureux/heureuse 😊

Hélène

Pensées tendres aux membres de la Fondation Gaëtan 😘

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