Le guide pour devenir moniteur ou monitrice de plongée.

Pourquoi devenir moniteur de plongée sous-marine ?

On ne va pas se mentir, un grand nombre de passionnés de plongée ont envie de devenir moniteur ou monitrice de plongée. D’autres, je précise, préfère de loin rester plongeurs afin d’être libres de toute contrainte. 

Il est vrai que devenir moniteur de plongée sous-marine, c’est bien plus qu’un métier : c’est une aventure humaine de transmission allant parfois même jusqu’à la profession. Et cela peut faire rêver.

Mais qu’est-ce qui pousse les gens à devenir moniteurs de plongée ?

À mon avis, il y a dans cette vocation 5 grandes motivations
Si vous pouvez facilement les distinguer, elles peuvent aussi se mélanger joyeusement. 

1. L’altruisme et le désir de partager

Je commence par celle-là, parce que c’est la plus belle.

En effet, de nombreux plongeurs et plongeuses ont tellement apprécié apprendre la plongée qu’ils/elles ont envie de partager cette passion.
Ces personnes investissent de leur temps (et parfois de leur argent) pour permettre à d’autres de goûter aux joies de l’activité.

La satisfaction de voir leurs élèves progresser et les rencontres enrichissantes avec des plongeurs de tous horizons sont leur plus grande satisfaction. 

Les moniteurs altruistes aiment aussi réfléchir et trouver des trucs et astuces pour dépasser les blocages des élèves. 

Se laisser embarquer

Ce n’est presque pas une motivation, mais voilà, la personne se laisse embarquer dans l’aventure. Pour faire plaisir à des binômes ou pour les besoins de son club de plongée. 

On pourrait presque dire que c’est un cursus de curiosité. 

Et finalement, il ressort de cette motivation-là parfois d’excellents moniteurs, de parfaits pédagogues qui s’ignorent.

Terminer un cursus

Certains plongeurs confondent les cursus de plongée et de transmission et s’engagent, à mon avis, par erreur dans une formation pour devenir moniteurs de plongée. 

Je me souviens d’un ami qui me disait que moi j’étais une super plongeuse parce que j’étais monitrice. Mais pas du tout en fait. Le moniteur n’est pas un supra plongeur.

Le cursus de plongeur et celui de moniteur n’ont que peu à voir l’un avec l’autre.  

D’un côté, on acquiert des compétences pour plonger. De l’autre on apprend à enseigner. Il faut absolument arrêter de penser que les moniteurs sont des supra plongeurs. J’avais expliqué cela dans cet article.

Il n’empêche qu’un certain nombre d’entre vous voudra réaliser le cursus de moniteur pour se dire : ça y est je suis arrivé au bout, au plus haut de l’échelle de la plongée. Et je pense… qu’ils font fausse route. 

Même s’ils apprendront des choses durant leur formation et que ça, c’est toujours bon à prendre.

Les personnes qui envisagent de devenir moniteurs de plongée pour cette raison vont bien souvent se contenter de se former et n’enseigneront pas ou peu. Ils auront réalisé cette expérience.

Reconnaissance et pouvoir

J’en avais parlé dans l’article sur les moniteurs de plongée dans l’associatif, mais il existe des plongeurs qui veulent devenir moniteurs de plongée pour obtenir une reconnaissance, un statut social. Parfois même un pouvoir et une certaine ascendance sur les autres. 

Les moniteurs guidés par ces motivations font souvent des dégâts auprès de leurs élèves qu’ils n’hésitent pas à rabrouer, humilier ou dégoûter définitivement de l’activité.

Bien heureusement, ces personnes semblent disparaître petit à petit de l’environnement de la plongée sous-marine au profit des autres. 

N’oubliez pas que, comme je l’ai dit plus haut, le moniteur n’est pas un supra plongeur !

Travailler par passion

La dernière motivation est celle de vouloir allier passion et métier. Oublier le boulot-métro-dodo et pouvoir plonger en guise de job. Nombre d’entre nous en rêve. 

Et même si la réalité n’est pas toujours aussi belle que ce que l’on s’en fait, devenir moniteur de plongée et en faire sa carrière c’est tout de même une idée grisante. 

Des plongeurs avec leur moniteur de plongée

Quel niveau doit-on avoir pour faire une formation de moniteur de plongée ?

Pour devenir moniteur de plongée, il est généralement nécessaire d’avoir atteint le niveau de Divemaster ou Assistant Instructeur (RSTC) ou Niveau 4 – Guide de Palanquée (GP) ou Plongeur 4*. Parfois il est possible de mettre en avant une VAE, tout n’est pas toujours figé, expliquez votre cas particulier et renseignez-vous avant de choisir une filière.

Ces niveaux demandent d’avoir un minimum d’expérience et une compréhension approfondie des techniques de plongée et des procédures de sécurité. Il faut dire qu’en tant que moniteur de plongée vous aurez la responsabilité d’autres personnes dans un milieu qui n’est pas le nôtre. Il est normal d’en connaître d’abord soi-même toutes les particularités. 

Les conditions d’accès à la formation incluent souvent un nombre minimum de plongées enregistrées, une certification en secourisme, et une expérience pratique de l’encadrement de groupes.

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La formation de moniteur de plongée : passionnante et exigeante 

D’un point de vue formation, chaque filière d’enseignement va avoir ses spécificités. 

Dans certains cursus, vous suivrez de nombreux cours théoriques sur la physique de la plongée, la physiologie… À mon sens, cette partie est peu intéressante. Cela car vous êtes sensé en tant que plongeur confirmé avoir déjà acquis ces notions théoriques.

Vous aurez forcément une partie consacrée à la gestion de groupe. Et aussi l’organisation des sorties, la mise en place des éléments de sécurité et l’activation de la chaîne des secours.

Évidemment, la partie la plus importante devra être consacrée à la pédagogie. Vous apprendrez à apprendre au travers de techniques d’enseignement classiques ou plus innovantes selon vos formateurs. 

Certainement aussi, des notions de responsabilités, de Lois, de gestion du risque et autres réglementations compléteront le volet théorique

D’un côté pratique, vous devrez prouver que vous êtes non seulement capables de dispenser des cours théoriques complets, justes (on n’enseigne pas des erreurs !) et de préférence attrayants. Mais également des sessions pratiques complètes et sécurisées. Bien entendu, votre objectif sera toujours d’amener vos élèves vers la réussite. 

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Formatrice en entreprise de profession et formatrice de moniteurs de plongée, je milite, quelle que soit la filière d’apprentissage pour des cours qui ont du sens et se donnent de manière ludique. 

Pourtant, je suis convaincue que tout le monde peut y arriver. Aussi, j’ai créé cette formation spécialement conçue pour apporter tous les outils indispensables pour donner des cours : La Méthode Super Simple Pour Créer Et Animer Sa Formation

Formation pédagogique de plongée à destination des moniteurs

Devenir moniteur : NAUI, FFESSM, LIFRAS, BEJEPS, DEJEPS, DESJEPS, PADI, SSI, PTRD : comment s’organisent les filières ?

Plusieurs filières permettent de devenir moniteur de plongée, chacune avec ses exigences et spécificités.

La filière associative

D’un côté, il y a les filières associatives qui veulent promouvoir l’activité dans leur pays. C’est le cas de la FFESSM ou la FSGT en France. De la LIFRAS dans la partie francophone de la Belgique et d’autres structures autour du monde. 

Chacune organise ses formations de manières personnelles avec ses propres règles. Sauf en France car il faut en plus se conformer au Code du Sport.

Ces filières de formation sont profondément ancrées dans l’esprit associatif. Cela dans le but d’encourager les gens en la rendant la plus accessible possible.

En réalité, le calcul des coûts précis montre que cette filière si elle permet l’étalement et la vie sociale n’est pas nécessairement moins chère que la filière commerciale. 

Les cursus de formations y sont aussi généralement plus classiques et académiques que dans les organismes commerciaux. 

La filière commerciale

Ici on va retrouver toutes les agences de formations dites « commerciales », alors bien même qu’elles peuvent tout à fait former des gens qui exerceront ensuite de manière bénévole. 

Juste qu’on va parler de clients (et non de membres) et qu’on va facturer (et non pas demander une cotisation). Bon d’accord, c’est un peu simpliste comme différence, mais au moins ça donne l’idée générale.

PADI est la plus connue au travers du monde et compte, de loin, le plus de membres. 

Dans la même veine, on retrouve NAUI, SSI ou d’autres plus confidentielles comme PTRD, par exemple, que j’ai eu le plaisir de représenter durant quelques années et dont je viens, en janvier, de passer le flambeau. 

L’approche pédagogique de ces filières est le plus souvent moderne et bien pensée. 

Le cas particulier de la France

Eh oui, les Français ont une particularité unique au monde. 

Mais ce n’est pas nécessairement une chance. 

En effet, pour devenir moniteur de plongée professionnel et pouvoir exercer contre rémunération en France, il vous faudra obligatoirement passer par la case Brevet d’État. Il s’agit d’un cursus officiel, rigoureux, long et couteux organisé par des établissements publics, les CREPS. Il vous permettra d’obtenir le BEJEPS, le DEJEPS ou le DESJEPS. 

Ces formations sont exigeantes et demandent un investissement personnel important, mais elles représentent la seule façon de devenir moniteur de plongée professionnel permettant une rémunération sur le territoire français. 

Souvent critiquée par les structures de plongée elles-mêmes, qui peinent à trouver des moniteurs, cette façon de faire non conforme à la libre circulation des biens et services en Europe est cependant requise par le Code du Sport. 

Un groupe de plongeurs à Ustica en Sicile

Ce que j’en pense

Chaque organisme ou fédération va avoir ses avantages et inconvénients.

  • SSI est à la pointe du e-learning que l’organisme a développé très vite.
  • PADI est reconnu pour la modernité de son enseignement, mais avec une certaine rigueur (ou rigidité) dans l’approche qui ne laisse que peu de place à la liberté pédagogique. On peut dire que bien qu’ils ne puissent pas développer des méthodes originales, les moniteurs auront néanmoins au moins du satisfaire à des critères minimums. (Il est plus compliqué de passer au travers des mailles du filet).
  • NAUI ou PTRD respectent des méthodologies préconisées, mais laissent, tout comme dans les structures associatives, une grande marge à la liberté pédagogique. On permet au moniteur d’enseigner comme il le souhaite avec ses forces et ses préférences en termes de méthodes d’apprentissage.
  • Dans les filières associatives, on peut très clairement trouver tout et son contraire. Avec des formateurs de qualité et d’autres qui ont carrément oublié de se recycler depuis parfois des décennies.

Tous sont néanmoins sensés respecter les standards et procédures de leur organisme ou filière de formation.

Vous allez donc naturellement aller soit vers les filières où vous avez passé vos niveaux de plongeur ou plongeuse. Soit vers un organisme qui a un fonctionnement qui vous convient. Par exemple, pour ma part, j’étais formatrice en entreprise bien avant d’être monitrice de plongée. C’était mon domaine d’expertise professionnel. Aussi, j’ai naturellement choisi des filières laissant la liberté pédagogique pour faire mes cours comme je le souhaite.

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Où devenir moniteur de plongée ?

Il existe de nombreux endroits où vous pouvez suivre une formation pour devenir moniteur de plongée. 

Les écoles de plongée et les centres de formation sont présents dans de nombreux pays, notamment en France, en Belgique, et dans des destinations touristiques populaires comme la Caraïbe, l’Égypte, le Mexique, la Polynésie, l’Asie du Sud-Est ou l’Australie.

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Les clubs associatifs et les magasins de plongée offrent également des opportunités de formation. 

Il est important de choisir un centre de formation reconnu et de vérifier les conditions d’accès à la formation. Et ne pas s’engager n’importe comment. (Commencez d’abord par y voir clair dans vos propres motivations.)

Quel est le prix d’une formation de moniteur de plongée ?

Le prix sera dépendant de la filière que vous choisissez.

Dans l’associatif, les brevets de MF1 ou MF2 (ou moniteur club, fédéral ou national en Belgique) varient de quelques centaines d’euros à… un prix défini par la structure.

Dans le commercial, les frais peuvent être divisés en différentes partie : le kit formation (avec les supports pédagogiques), la formation en elle-même et les frais d’examen et de certification. Cela peut aller de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers (souvent entre 2000 et 3000€) selon les filières de formation. Perso et selon les conditions, je demande +/- 2000€ pour une formation complète de moniteur.

Pour le DEJEPS, les prix sont bien plus élevés. Il vous en coutera entre 6000 et 10.000€. La formation s’étale sur un an et peut faire l’objet de subvention. C’est le prix pour pouvoir travailler en France.

Salaire : combien gagne un moniteur de plongée ?

Le salaire d’un moniteur de plongée peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs, notamment l’expérience, la certification, le nombre de langues parlées et la localisation. 

Mais ne vous attendez pas à gagner « des mille et des cent ». En général, les moniteurs de plongée peuvent s’attendre à toucher environ 1.600€ euros par mois, mais la fourchette de salaire est à géométrie variable. D’autant que cela va dépendre de la région du monde, du logement ou pas, des primes ou pas…

Ceux qui travaillent dans des destinations touristiques prisées ou ayant des certifications avancées peuvent espérer gagner davantage.

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Dans certaines régions, la plongée est une activité saisonnière, ce qui peut affecter les revenus annuels. 

Cependant, de nombreux moniteurs compensent cela en travaillant dans différentes régions du monde au fil des saisons. Par exemple, vous pourriez passer l’été à enseigner la plongée en Méditerranée et l’hiver dans la Caraïbe.

D’autres alternent les activités : moniteur de plongée en été, moniteur de ski en hiver. 

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Un métier exigeant

Il ne faut pas se mentir, il y a un grand turn-over dans la profession parce que le métier est exigeant, plein de responsabilités, souvent éprouvant et pas nécessairement bien payé. 

Les structures qui arrivent à garder longtemps leurs moniteurs de plongée sont probablement celles qui offrent les meilleures conditions de travail et je ne parle pas ici uniquement du salaire.

Mais souvent, c’est le mode de vie associé à ce métier qui est attractif.

  • Horaires lourds, mais flexibles.
  • Environnement de travail agréable. 
  • Activité passion (vous passerez vos journées à explorer des sites de plongée magnifiques). 
  • Partage de votre passion avec des personnes du monde entier…

Ceux d’entre vous qui veulent vivre bien de ce métier ont tout intérêt à se spécialiser, trouver un créneau exclusif ou parler plusieurs langues. Ou avoir de multiples cordes à leur arc comme l’expliquait ici Pierre-Yves Cousteau.

La formation pour devenir moniteur de plongée permet aussi de se remettre en question.

Recherche d’emploi : partir ou travailler proche de chez soi

La recherche d’emploi en tant que moniteur de plongée peut être influencée par votre volonté de voyager ou de rester proche de chez vous. 

Travailler à l’étranger peut offrir des opportunités uniques, mais cela peut également impliquer des défis tels que l’adaptation à une nouvelle culture et l’éloignement de la famille et des amis. 

Vous devrez peut-être apprendre une nouvelle langue, vous familiariser avec des réglementations locales différentes, et vous adapter à des conditions de plongée variées.

Certains l’ont fait et ont changé de vie comme ce moniteur au Mexique ou celui-ci en Thaïlande.

D’un autre côté, travailler proche de chez soi peut offrir une stabilité et un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. 

Les structures locales peuvent offrir des opportunités d’emploi intéressantes. Vous pourrez ainsi partager votre passion avec votre communauté et contribuer au développement de la pratique de la plongée dans votre région. 

Travailler localement vous permettra également de tisser des liens durables avec vos élèves et de suivre leur progression au fil du temps.

La formation continue et le perfectionnement sportif

On a parfois tendance à l’oublier, mais la plongée évolue. 

C’est le cas pour les connaissances notamment dans la prévention des accidents de plongée.

Mais également dans les pratiques pédagogiques et l’évolution du matériel utilisé. 

Si vous décidez de devenir moniteur de plongée, vous devrez aussi envisager de suivre un parcours de formation continué si votre filière ne l’organise pas. 

Sans quoi, vous serez vite à la traine et resterez juste sur vos acquis parfois vraiment complètement dépassés. 

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Aussi, ne négligez pas votre entraînement sportif

Dans le monde associatif principalement, on croise encore trop de moniteurs en mauvaise condition physique. 

En tant que moniteur vous devez être …

Un exemple

Vous êtes la personne qui va inculquer toutes les premières habitudes de plongée aux débutants.

Souvent le premier moniteur est un peu vu comme un « Dieu vivant ». 
N’en abusez pas et au contraire, profitez de ce statut pour donner le meilleur de vous-même et devenir ces types de moniteurs adorés des élèves.

Soyez avant toute chose :

  • Bienveillant : on oublie les remarques de type « petit N1 » ou carrément sexistes
  • Pédagogique : les gens devant vous sont là pour apprendre la plongée, trouvez les moyens de les amener à atteindre leurs objectifs, pas les vôtres et n’oubliez pas que vous avez peut être en face de vous une personne ultra formée et qualifiée dans un domaine que vous pourriez être amené à parcourir, restez humbles. (Pensez à cette formation pour vous aider)
  • Sécuritaire : la sécurité de vos élèves doit être votre priorité.
  • Généreux : en conseil, en attention, en patience
  • Cohérent : faites ce que vous dites. Aussi d’un point de vue du matériel, privilégiez du matériel moderne, bien entretenu et en bon état 
  • Sain : évitez de fumer ou de boire de l’alcool juste avant ou après la plongée et certainement pas face à votre élève

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Des plongeurs et leur moniteur à El Hierro aux Îles Canaries

Le moniteur et l’environnement

Bien sûr, on le sait, la plongée sous-marine est une activité qui doit être pratiquée dans le respect de l’environnement. En tant que moniteur, vous avez évidemment un rôle éducatif à jouer auprès de vos élèves. 

Et pas seulement dans la plongée avec les enfants.

Même si tout n’est pas parfait, sensibilisez-les à la protection des écosystèmes marins par exemple. Ou aux bonnes pratiques pour minimiser l’impact de la plongée sur la nature. 

Encouragez-les aussi à adopter des comportements responsables : éviter de toucher les coraux, ne pas nourrir les poissons, ramasser les déchets rencontrés sous l’eau…

En tant que moniteur, vous pouvez contribuer à un état d’esprit plus en phase avec la nature.

Vous pouvez aussi participer à des initiatives locales de protection des océans pour montrer l’exemple et encourager vos élèves à faire de même.

Les défis et récompenses du métier

Dans le métier de moniteur de plongée, tout n’est pas rose. L’activité comporte des difficultés ; C’est le cas par exemple pour la gestion des situations d’urgence ou l’adaptation aux élèves parfois compliqués. 

Vous devrez faire preuve de réactivité, de calme, et de professionnalisme pour gérer les situations d’urgence et garantir la sécurité de vos élèves. 

Mais les récompenses sont nombreuses aussi : satisfaction de voir ses élèves progresser, rencontres enrichissantes ou découvertes constantes. 

C’est une aventure fascinante qui demande clairement un grand engagement et passion.

En tant que moniteur de plongée, vous serez confronté à des situations variées et parfois imprévues. Attendez-vous à des surprises et des remises en questions fréquentes si vous voulez un parcours réussi et enrichissant.

Au final, vous serez surtout témoin de moments magiques, comme la première plongée d’un élève et les yeux des participants qui brillent en sortant de l’eau. Et ça, ce n’est que du bonheur. 

Avant de partir

Doit-on toutes et tous devenir moniteur/monitrice de plongée ?

Assurément la réponse est NON

Ce parcours n’a de sens que s’il résonne en vous pour les bonnes raisons : le désir de transmettre, l’opportunité de mêler passion et profession…
Certainement pas pour avoir du pouvoir sur les autres, se sentir “plus important” ou augmenter son estime personnelle.

N’oubliez jamais que pour vos élèves, vous allez être une référence, une personne qui va imprégner durablement leur manière positive ou négative d’appréhender le milieu sous-marin. C’es votre responsabilité de donner le meilleur de vous même et de continuer vous aussi à apprendre et à vous remettre en question.

La plongée loisir et sportive est et DOIT rester un plaisir pour les moniteurs ET pour leurs élèves.

Rêvez-vous de devenir moniteur de plongée… ou pas ? Êtes-vous déjà engagé dans ce parcours ?

Dites-moi cela dans un commentaire ci-dessous.

Et surtout… n’oubliez pas d’être heureux/heureuse 😊

Hélène