Théo, biologiste marin et photographe sous-marin en Polynésie : un parcours inspirant

Photographe sous-marin en Polynésie : une histoire inspirante
Quand on pense à la Polynésie française, on imagine souvent ses lagons turquoise, ses passes animées par les requins et ses tortues marines paisibles. Pour Théo Guillaume, biologiste marin et photographe sous-marin installé en Polynésie, cet univers n’est pas qu’une carte postale : c’est son quotidien. (Avouez que ça donne envie 😁)
Lauréat de mon concours de l’été 2024 dans la catégorie “Jeunes”, il incarne cette nouvelle génération de plongeurs qui allient science, exploration et photographie.

Autodidacte, passionné et également récompensé au concours Ocean Photographer of the Year, Théo raconte son parcours hors du commun. De ses premières bulles en Afrique du Sud à son travail actuel en Polynésie.
Ses débuts : de la natation à la plongée sous-marine
L’histoire de Théo avec l’eau commence très tôt. Vers l’âge de 10 ans, il réalise son premier baptême de plongée dans une piscine de Vertus. Mais à cet âge, la révélation ne se fait pas encore.
En revanche, l’eau est toujours là : natation en compétition, jeux dans les vagues, et surtout, ses premières expériences de snorkeling à l’île Maurice et en Martinique.
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C’est lors d’un stage en Afrique du Sud en 2019, consacré à la biologie marine, que le déclic survient. Théo passe son niveau 1 de plongée en piscine à Reims, puis découvre pour la première fois l’océan.
Une immersion marquée par la rencontre de petits requins catsharks. Cette expérience change tout.
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L’apprentissage d’un photographe sous-marin : entre Méditerranée et Polynésie
De retour en France, Théo décide de poursuivre son parcours.
- Niveau 2 à Carnon, sur les côtes méditerranéennes.
- Niveau 3 à La Ciotat, au cœur des Calanques de Marseille.
Il enchaîne alors les plongées, souvent du bord avec des amis. Les Calanques deviennent un laboratoire naturel, idéal pour perfectionner sa technique et apprendre à observer.
Il faut dire que les occasions de plonger en France ne manquent pas.
Trois ans plus tard, c’est en Polynésie française qu’il jette l’ancre. Un véritable paradis pour un plongeur et photographe sous-marin en Polynésie : passes grouillantes de requins, lagons aux couleurs éclatantes, récifs coralliens et tortues marines. Chaque sortie est une opportunité d’exploration… et de création photographique.
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Quand la plongée devient un métier
Au départ, la plongée était pour Théo un loisir. Mais progressivement, elle est devenue un véritable outil de travail.
Aujourd’hui, il utilise ses compétences pour réaliser des reportages photo et documentaires. La plongée n’est plus seulement synonyme d’aventure : elle sert à témoigner de la beauté des océans et de leur fragilité.


La photographie sous-marine : une passion née de la frustration
Comme beaucoup de photographes sous-marins en Polynésie ou ailleurs, Théo débute avec une GoPro. Mais rapidement, il se rend compte de ses limites. Ses amis, équipés d’un Olympus TG-6, capturent des détails incroyables, notamment des nudibranches colorés.
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Frustré, il décide d’acheter son premier appareil photo sous-marin. Une décision qui change tout : l’appareil devient une extension de son regard, lui permettant de partager ce qu’il observe et de développer sa créativité.
Aujourd’hui, il ne plonge jamais sans son boîtier. Pour lui, chaque immersion est une opportunité de capturer une histoire.
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Tortues marines : une passion d’enfance
À 10 ans, à l’île Maurice, Théo passe ses matinées à l’eau, fasciné par une tortue verte qui vient se nourrir sur un herbier. Cette rencontre lui laisse une empreinte indélébile.
Plus tard, il lit Tortue marine – La grande odyssée de Robert Calcagno, un livre qu’il finit en entier, chose rare pour lui. Depuis, les tortues marines ne l’ont jamais quitté. (Pas étonnant qu’il gagne le premier prix “Jeune” du blog à la tortue 😊).
Elles sont devenues un fil rouge dans son parcours, à la fois scientifique et photographique.
En Polynésie, plonger avec les tortues reste pour lui une expérience toujours renouvelée, et un thème central de ses photos sous-marines.
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La plongée scientifique : un apprentissage unique
Durant son master, Théo Guillaume vit une expérience marquante : un semestre entier consacré à la plongée scientifique en Méditerranée.
Il y apprend à :
- utiliser des photoquadrats pour étudier le coralligène,
- réaliser des transects pour compter les poissons,
- évaluer la santé des herbiers de posidonie.
Cette formation lui donne une vision nouvelle de la plongée : non seulement comme loisir, mais comme outil scientifique de recherche et de conservation.
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La consécration : Ocean Photographer of the Year
En 2025, Théo obtient une reconnaissance internationale : il termine 2ᵉ de la catégorie Jeune au concours Ocean Photographer of the Year, organisé par le magazine Oceanographic. Une consécration pour ce jeune photographe sous-marin en Polynésie.
La photo récompensée est à son image : une jeune tortue verte, tout juste sortie de son nid, respirant pour la première fois dans le lagon. Une scène à la fois scientifique et poétique, symbole de sa double casquette de biologiste et photographe sous-marin.
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Investir dans le temps, pas dans le matériel
Quand on lui demande quel est son meilleur investissement, Théo répond sans hésiter : le temps passé dans l’eau.
Pas besoin d’un équipement haut de gamme pour réussir : ce qui compte, c’est la pratique, l’observation et la patience.
👉 Son conseil aux débutants : « N’attendez pas d’avoir un appareil hors de prix. Même avec un matériel simple, on peut capturer des clichés exceptionnels. »
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Plongées mémorables : entre grottes et euphorie
Alors qu’il est photographe sous-marin en Polynésie, parmi ses plus beaux souvenirs, il cite la grotte des Trois Pépés, dans le parc national des Calanques.
Avec son ami Rémi, ils nagent près d’un kilomètre pour atteindre l’entrée, située à 18 m de profondeur.
À l’intérieur, ils découvrent des poches d’air coincées au plafond. L’une est assez grande pour y mettre leurs têtes et… discuter, à 18 m sous l’eau. Un moment d’euphorie pure, qui illustre parfaitement la magie de la plongée exploratoire.


Ses habitudes de plongeur
- En Polynésie, lors des plongées de nuit, il est souvent le seul à plonger sans combinaison. Résultat : il ressort frigorifié mais comblé.
- Ce photographe sous-marin aime changer de binômes en Polynésie, car chaque plongée est différente selon la personne avec qui on la partage.
- Son appareil photo est devenu indispensable : il ne plonge jamais sans lui.
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Inspirations et qualités clés
Parmi les personnalités qui l’ont inspiré, Théo cite Laurent Ballesta, qui combine lui aussi biologie marine et photographie pour raconter des histoires puissantes sur l’océan.
Ses qualités principales en photo sous-marine :
- Curiosité : toujours chercher à découvrir ce qui se cache sous l’eau.
- Perfectionnisme : soigner la composition avant d’appuyer sur le déclencheur.
- Autodidacte : apprendre seul, par essais et erreurs, en pratiquant sans relâche.

Conclusion : un photographe sous-marin en Polynésie qui inspire
Le parcours de Théo est un exemple inspirant pour tous les passionnés de plongée et de photo.
De ses premières bulles en Afrique du Sud à sa distinction internationale, il montre que l’on peut devenir photographe sous-marin en Polynésie grâce à la curiosité, la persévérance et l’envie de partager.
Pour lui, l’océan n’est pas seulement un décor : c’est un terrain d’étude, un espace de création et une source inépuisable d’émotions. Et nul doute que son nom continuera à circuler parmi les amoureux de la mer et de la photographie.
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Et vous, quel est votre plus beau souvenir sous-marin ?
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Et surtout… continuez d’être heureux/heureuse sous l’eau et en surface aussi 😊
Hélène