Naufrage en Egypte : quand la croisière tourne au drame
Naufrages de bateaux de plongée
Plusieurs infos malheureuses se sont succédées ces derniers mois concernant des naufrages de bateaux de plongée, notamment en Mer Rouge.
Et à chaque fois, il est impossible de ne pas s’imaginer là-bas, à la place de ces plongeurs et plongeuses, de ces équipages.
Le tout récent naufrage du Seastory ce lundi 25 novembre nous rappelle que, oui, embarquer sur un bateau de croisière peut être risqué.
Et il faut bien avouer que c’est un drame que nous craignions.
Mais alors que faire, renoncer à partir en croisière de plongée ? Y aller et trembler toute la semaine ? Mettre tout en place pour se prémunir ?
État des lieux
Fin juin 2024, après avoir permis à des milliers de plongeurs d’explorer les fonds de la mer Rouge, le magnifique Exocet sombrait au large de Sataya.
En octobre, c’est un bateau (assez vieux au dire des participants de la croisière) de Seaduction qui sombre alors qu’il remonte de Marsa Alam vers Hurgadha.
Bien heureusement, dans ces deux naufrages, aucune victime n’est à déplorer, même si les prises en charge des plongeurs ont été fortement différentes et quelque peu traumatisantes dans le deuxième cas.
Le 7 novembre, le Nouran brule et coule à Daedalus sans faire de victimes.
Malheureusement, cette série noire de 2024 se poursuit avec le naufrage ce lundi 25 novembre d’un bateau flambant neuf. En effet, malgré les conditions météo très mauvaises, le Sea Story a pris la mer vers Hurghada. Après avoir lancé un appel de détresse à 5h30 heure locale, il a sombré dans les eaux de la mer Rouge emportant avec lui de trop nombreuses victimes.
Les questions
Pourquoi tant de naufrages de bateaux de plongée ces derniers mois ?
Coïncidence malheureuse ou signe d’un problème plus profond ? Difficile de savoir , car les suppositions vont bon train sur les raisons de ces naufrages. Pêle-mêle on peut citer : l’entretien insuffisant des bateaux, les erreurs humaines ou en core les conditions météorologiques extrêmes, particulièrement en Mer Rouge où les courants sont souvent imprévisibles et les récifs nombreux.
Pour les passionnés de plongée, ce naufrage est un électrochoc.
Les accidents, bien que rares, viennent bouleverser l’image de la croisière plongée idyllique, où tout n’est censé être que sérénité, découvertes sous-marines et coucher de soleil sur le pont (c’est vrai que c’est cela que l’on retient en général).
Et pourtant, malgré ces événements, des milliers de plongeurs continuent chaque année à embarquer sur les bateaux tout autour du monde, avec la même envie : explorer les fonds marins sur des sites parfois aussi reculés que fascinants.
Mais ces naufrages successifs nous rappellent que l’aventure, aussi magique soit-elle, mérite également préparation et vigilance.
Analyse et causes des naufrages de bateaux de plongée
Quand un bateau de croisière de plongée sombre, après le moment de sidération, les questions surgissent immédiatement : que s’est-il passé ? Pourquoi ? Qui aurait pu l’éviter ? Et si, cette fois, j’y étais ?
Impossible de réécrire le passé.
Mais nous pouvons néanmoins retenir des leçons pour éviter au maximum de tels drames dans le futur.
Les causes des naufrages en mer Rouge trouvent souvent leurs origines dans 4 raisons principales.
Les conditions météorologiques
En mer, surtout dans une région comme la Mer Rouge, le vent peut se lever brutalement, les vagues se déchaîner, et même les bateaux de plongée les mieux préparés peuvent se retrouver en difficulté ou faire naufrage.
La seule bonne attitude est de ne pas prendre la mer en cas de mauvais temps et de pouvoir dire non, même face à un groupe de plongeurs frustrés de ne pas pouvoir faire les plongées dont ils ont rêvé.
Mais la météo seule ne suffit pas à expliquer ces accidents.
L’entretien des bateaux
Certaines croisières plongée sont opérées par des compagnies dont les bateaux font un peu peur.
Perso, j’aime choisir des croisiéristes qui entretiennent chaque année scrupuleusement leurs bateaux.
Mais dans les ports, j’ai déjà vu des bateaux sur lesquels jamais je ne monterais.
Le matériel de sécurité, les systèmes de navigation ou encore les moteurs des bateaux nécessitent des inspections régulières et un entretien rigoureux. Mais entre contraintes financières et pressions pour maintenir les activités à flot (littéralement), des négligences peuvent survenir.
L’erreur humaine
Même les capitaines les plus expérimentés peuvent être victimes de mauvaises décisions : une route mal calculée, une prise de risque face à un récif ou un départ malgré une météo incertaine.
En croisière plongée, où les équipages travaillent souvent sans relâche pour garantir la sécurité et le confort des passagers, la fatigue peut aussi peser lourd et avoir un impact en cas de naufrage du bateau de plongée.
L’environnement
La Mer Rouge, avec ses récifs coralliens spectaculaires, ses passes étroites et ses courants parfois imprévisibles, est aussi une zone exigeante pour les navigateurs.
Ces défis naturels, qui font tout le charme de la plongée dans cette région (oui, les plongées en Égypte sont incroyables), peuvent devenir des pièges mortels en cas de défaillance humaine ou technique.
Impact sur les plongeurs et les équipages
Quand un bateau coule, ce n’est pas seulement une histoire de matériel perdu, non. Ce sont des vies bouleversées, des émotions brutes, des souvenirs qui s’ancrent profondément, bien au-delà de l’eau salée et bien au-delà des personnes concernées.
Du côté des plongeurs
Pour les plongeurs, les naufrages sont souvent traumatisants.
La croisière plongée, c’est censé être une semaine de rêve, de découvertes et de sérénité.
Mais lorsque l’impensable se produit, le rêve se transforme en cauchemar.
Certains doivent affronter des heures d’attente en mer (je n’ose même pas imaginer cela) alors que le bateau n’est plus là, parfois dans le noir complet, équipés uniquement de leur gilet de sauvetage.
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D’autres perdent tout ce qu’ils avaient emporté à bord : matériel de plongée, vêtements, souvenirs. Et, dans les cas les plus graves, certains voient des binômes disparaître ou sont eux-mêmes confrontés à une lutte pour leur survie.
Il y a les répercussions à plus long terme d’un naufrage de bateau de plongée. Sur le plan psychologique, un naufrage laisse des traces. Les survivants peuvent développer des angoisses liées à la mer ou à la plongée.
Certains renoncent à plonger définitivement (et on peut facilement les comprendre), incapables de retrouver la sérénité qui les poussait à explorer les fonds marins.
Du côté de l’équipage et des croisiéristes
Les équipages, de leur côté, vivent aussi un véritable calvaire. Ils sont souvent les premiers à réagir, à tenter de sauver ce qui peut l’être.
Mais leur rôle est difficile : comment rester calme et efficace quand la situation dépasse tout ce pour quoi on s’est préparé ? Pour ces marins, guides et membres d’équipage, il y a aussi parfois l’impact émotionnel de ne pas avoir pu éviter le drame. La culpabilité peut peser lourd, même si la responsabilité n’est pas la leur.
Et si l’on parle souvent des traumatismes des participants, on ne sait rien de ceux des équipages.
C’est le cas aussi pour les croisiéristes.
Souvent ils ne sont pas présents au moment du naufrage de leur bateau de plongée. Mais c’est eux qui devront porter la charge du drame humain, l’organisation des retours et rapatriements…
Parfois, leur bateau, c’est le rêve d’une vie. Et tout cela sombre avec le naufrage.
Les autres
Au-delà des individus, ces accidents touchent aussi les familles et proches. Attendre des nouvelles dans l’incertitude, apprendre que des êtres chers ont été impliqués, ou pire, ne pas les voir revenir, est une épreuve inimaginable.
Enfin, il y a aussi un impact plus vaste : celui sur la communauté de la plongée.
Chaque naufrage ébranle un peu plus la confiance. Ces drames rappellent que même dans un cadre idyllique, le risque n’est jamais totalement absent.
Peut-on partir en croisière en toute sécurité ?
Quand on entend parler de naufrages en série de bateaux de plongée, une question se pose inévitablement : faut-il continuer à partir en croisière ? Et si oui, peut-on vraiment le faire sans trembler à chaque vague un peu plus haute ou à chaque bruit suspect dans les moteurs ?
La réponse n’est ni simple ni définitive, mais elle commence par une réflexion honnête sur les risques.
Comme pour toute activité, ils existent. Une croisière plongée, c’est embarquer sur un bateau souvent isolé en pleine mer, loin des côtes et des secours.
Ce cadre fait toute la magie de l’expérience ; quel bonheur ce moment de déconnection total. Mais c’est aussi ce qui la rend vulnérable face aux imprévus. Cela dit, le nombre de croisières qui se déroulent chaque année sans encombre dépasse de loin celui des incidents. Heureusement !
Alors, faut-il y renoncer ? Je vous raconte
Lors de mes dernières croisières en Égypte ou aux Galapagos en 2021 et 2022, j’avais dit : je ne veux plus faire de grandes navigations loin de tout. Je m’étais retrouvée à bord de bateaux fortement secoués, dans des mers houleuses. Et je m’étais interrogée (la nuit, ça cogite souvent bien plus que le jour) : « après quoi je cours ? ». Pourquoi vais-je si loin, là où les secours ne pourront jamais arriver à temps en cas de problème ou de naufrage du bateau de plongée ?
Aussi, j’avais pris la décision de ne plus embarquer pour des navigations loin des côtes. Cela puisque je savais qu’il y avait tant de choses à explorer même du bord.
En mai 2024, j’embarque pourtant sur l’impressionnant Altaïr pour une croisière à Elba. Le début d’année avait été incroyablement chargé et donc, j’avais laissé le soin à mon binôme de tout préparer.
Dans ma tête, nous longions les côtes vers une destination peu explorée et cela me convenait. Aussi, je n’avais pas regardé le détail du voyage.
Le premier jour, briefing. Après la plongée de réadaptation, le moniteur nous explique que nous partons le lendemain vers notre première étape magique : Deadalus.
Je me tourne vers Didier et lui chuchote : juste le spot où je ne voulais plus aller à une bonne dizaine d’heures de navigation au large des cotes !
J’y suis, j’y reste !
Alors, je fais fi du fait d’aller une fois de plus loin des côtes et je prends plaisir à faire ce voyage exceptionnel.
Il n’empêche que je reste sur mon idée : je vais continuer à l’avenir à privilégier les voyages qui ne se déroulent pas à 10h de navigation des côtes. En cas de naufrage du bateau de plongée, je préfère ne pas être si loin.
Bien sûr, vous allez me dire : oui, mais les naufrages en question se sont déroulés proches des côtes ! C’est vrai. Et heureusement pour deux d’entre eux.
A la question de savoir si on peut partir en toute sécurité, la réponse est à mon sens « non, mais on peut y tendre ». Partir sans préparation ou sans réflexion, c’est s’exposer à l’inquiétude permanente et, parfois, au danger.
Se préparer, la clé pour partir l’esprit plus léger sans (trop) penser au naufrage du bateau de plongée
Cela commence clairement par le choix du bateau. Tous ne se valent pas. Privilégiez ceux qui respectent des normes strictes, qui ont une bonne réputation et qui sont connus pour leur sérieux.
Ensuite, soyez curieux, car dans ce cas, ce n’est pas un vilain défaut.
Pour cela vous pouvez
- Demander à l’équipage quelles mesures de sécurité sont en place.
- Vérifier la présence de matériel de secours en état de marche.
- Connaître les consignes en cas d’urgence.
- Faire un exercice d’évacuation (certains le proposent).
- …
Ces étapes, parfois négligées, peuvent faire toute la différence.
Et enfin, il faut accepter une part d’incertitude. Car un naufrage du bateau de plongée ne peut jamais être éviter à 100%
La mer est un environnement puissant, imprévisible. La confiance en soi et en l’équipage, en plus d’une bonne préparation, permet de réduire cette incertitude au minimum.
Mais elle ne disparaîtra jamais complètement (évidemment).
Et peut-être que c’est ça, aussi, l’aventure : se confronter à des éléments qui nous dépassent. Cela donne du piment à la vie. Mais le mieux est que ce soit en maximalisant sa sécurité.
D’ailleurs, le simple fait de plonger est un risque en soi. Rappelez-vous, je vous en ai parlé dans cet article.
La vraie question à se poser n’est peut-être pas : « Est-ce sûr ? » mais plutôt : « Est-ce que je suis prêt à prendre le risque ? »
Et si la réponse est oui, alors oui, la croisière plongée reste une expérience incroyablement enrichissante, malgré des risques qu’elle comporte.
Comment se préparer et se protéger ?
On ne va pas se mentir, partir en croisière plongée comporte une part de risque évident. Mais, heureusement, il existe de nombreuses façons de réduire ce risque et de partir plus sereinement.
Comme dans toute aventure, une préparation minutieuse peut faire la différence. Ce simple delta entre une expérience magique et une situation inconfortable, voire dangereuse.
1. Choisir le bon bateau
On évite d’aller au moins cher (que vaut votre vie ?) et on prend le temps de choisir un opérateur de confiance. C’est la première manière de diminuer les risques de naufrage du bateau de plongée sur lequel vous allez embarquer.
Demandez l’avis d’autres plongeurs (les groupes sur les RS en regorgent). Vérifiez aussi la réputation de l’opérateur si possible et renseignez-vous sur l’état général du bateau (et ne montez pas dessus s’il vous parait louche… tant pis pour la semaine de rêve).
- Est-il récent ou régulièrement entretenu ?
- Respecte-t-il les normes internationales de sécurité ?
- …
Un bateau qui met en avant des inspections fréquentes et un équipage bien formé est un bon signe. Ne cherchez pas à couper un centime en deux. Votre sécurité n’a pas de prix.
2. Le matériel de sécurité
Avant même de quitter le quai, prenez le temps de repérer le matériel de sécurité à bord.
- Y a-t-il suffisamment de gilets de sauvetage pour tous les passagers ?
- Les radeaux de survie sont-ils en bon état ?
- Des extincteurs, balises de détresse et trousses de premiers secours sont-ils accessibles ?
N’hésitez pas à poser des questions à l’équipage (vous avez payé pour vivre une belle aventure fun et sécurisante). Un personnel professionnel se fera un plaisir de vous rassurer et de vous expliquer les procédures d’urgence.
3. Connaître les consignes en cas de problème
Il paraitrait que certains croisiéristes négligent le briefing de sécurité au début du séjour. Perso, je suis toujours tombée sur des professionnels consciencieux qui donnaient toutes les explications nécessaires. Car, c’est une étape essentielle.
Familiarisez-vous avec les consignes : où se trouve votre point de rassemblement ? Que faire en cas de naufrage du bateau de plongée ? Où sont situées les sorties ? Même si tout cela peut sembler évident, une révision rapide peut vous aider à réagir plus calmement en cas d’urgence.
Cependant, ne soyez pas trop sur que tout le monde a bien compris (ni vous d’ailleurs). Il m’est un jour arrivé d’être sur un bateau où l’alarme incendie s’est déclenché. Conformément aux consignes, tout le monde est arrivé rapidement au point de rassemblement. Mais personne (moi non plus), n’avait emporté son gilet de sauvetage ! Pas un de nous. Véridique.
Cela ne m’arrivera plus jamais, c’est certain.
4. Apprendre quelques notions de survie en mer
Pas besoin d’être marin aguerri pour partir en croisière, mais quelques notions de base peuvent être utiles. Par exemple, savoir comment enfiler et ajuster correctement un gilet de sauvetage, ou comment alerter les secours en utilisant un sifflet ou une lampe torche. Ces petites connaissances renforcent votre confiance et votre capacité à agir en cas de besoin.
5. Souscrire à une assurance spécialisée
On en a déjà largement parlé sur le blog, prendre assurance plongée est indispensable. Cependant, vérifiez qu’elle couvre également les incidents en mer, y compris ceux liés à un naufrage.
Certaines polices incluent l’évacuation d’urgence, les frais médicaux et même la récupération du matériel perdu. D’autre pas. Perso, je préfère cette tranquillité d’esprit supplémentaire que je peux enlever de mon esprit en cas de naufrage de mon bateau de plongée. Et vous ?
Je vous propose un comparatif des assurances dans cet article dédié.
6. Préparer son esprit et son équipement
La sérénité en mer passe aussi par des détails personnels.
Pourquoi ne pas prévoir un petit sac étanche avec vos papiers, une lampe chargée et un téléphone (avec carte sim utilisable) près de soi en cabine la nuit ?
Pour aller plus loin, et parce que je ne voulais pas vivre le cas de remonter d’une plongée et de m’apercevoir que le bateau n’était plus là, je me suis, depuis longtemps, équipée d’une balise GPS spéciale plongée. C’est pour moi ma meilleure assurance sécurité pour toutes mes plongées en mer. Jamais sans ma balise !
Aujourd’hui, je me dis que dans le futur, je la prendrai chaque nuit près de moi dans le petit sac étanche.
C’est tout de même bien plus simple d’avoir cet appareil avec soi en cas de naufrage.
En prenant ces précautions, vous ne supprimez pas tous les risques – personne ne le peut. Mais vous mettez toutes les chances de votre côté pour partir plus sereinement et profiter pleinement de votre croisière plongée.
7. Ne jamais forcer le destin
Soyez doux avec vous-même, les autres et avec les conditions de navigation.
Ne poussez jamais l’équipage « à la faute » en râlant ouvertement si le bateau prend une autre direction, se met à l’abri, reste au port ou ne fait pas ce qui était prévu.
Le capitaine fait cela pour VOTRE sécurité, pour éviter le naufrage du bateau de plongée sur lequel vous naviguez. Ce serait dommage de le pousser à prendre des risques au travers de votre mauvaise humeur affichée.
Pour ma part, il m’est arrivé plus d’une fois d’avoir une croisière qui change d’itinéraire, voir qui reste un peu plus longtemps à quai. Perso, je le prenais avec philosophie en me disant « voilà une compagnie qui ne prend pas de risques insensés« .
Et après ?
Si les récents naufrages nous rappellent quelque chose, c’est peut-être l’importance de ne pas prendre cette aventure à la légère.
Alors, oui, la croisière plongée comporte des risques. Mais elle reste aussi une expérience incroyable. Une parenthèse hors du temps. Une immersion totale dans la nature. Et un moment de partage avec d’autres passionnés.
La clé pour profiter pleinement, c’est peut-être de se préparer avec sérieux et de choisir un opérateur de confiance. Une fois cette base posée, il ne reste plus qu’à vivre l’instant présent. À savourer chaque plongée comme une méditation active, où l’on respire avec intention, où l’on admire sans retenue, et où l’on se reconnecte à soi-même et à la mer.
Plein de pensées douces à ceux et celles qui ont été touché par un naufrage de bateaux de plongée.
Et surtout… pensez tout de même à être heureux/heureuse 😌
Hélène
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