Martin Parker sur un bateau après la plongée
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AP Diving : bienvenue dans le monde de Martin Parker

Il y a quelques temps, je vous racontais mon baptême de plongée en recycleur. Cette machine impressionnante permettant de s’immerger pour des explorations sous-marines en silence… Pour mon plus grand bonheur 🤗

Mais, ce que je ne vous avais pas dit, c’est que j’ai eu le plaisir de rencontrer, par deux fois déjà, son constructeur. Un passionné de la première heure des immersions dans le monde merveilleux de la plongée.

Focus sur le parcours plongée sans fautes de Martin Parker, directeur général de AP Diving

Une enfance bercée par la plongée…

Martin Parker est depuis toujours bercé dans le monde de la plongée. Ses parents débutent cette activité lors de sa toute petite enfance. Ils décident d’emmener avec eux dans l’aventure leurs trois fils.

Martin et ses frères grandissent dès lors dans l’univers fascinant de la plongée. Ils connaissent tous les moindres recoins des spots mieux que quiconque. Des carrières intérieures du Lake District aux sites salés du Devon et du nord du Pays de Galles.

Quand ils ne sont pas occupés à construire des radeaux ou à explorer les sites, les trois frères sont absorbés par les récits des explorations marines de leurs plongeurs de parents.

Encouragé très tôt à nager de manière compétitive, c’est à 6 ans que le petit Martin fera son premier essai de plongée en piscine. Cela, au beau milieu des années 60 ! (Je vous l’avais bien dit que c’était un pionnier 😁 )
Plus tard, sa mère lui offrira une vieille combinaison de plongée pour Noël. Combinaison qu’il lui permettra un beau jour de février de réaliser sa première plongée en milieu naturel. Cela, dans la carrière d’Enderby dans les Midlands. Dans une eau à 6 °C !

A 14 ans, Martin est enfin autorisé à apprendre à plonger de manière formelle. Non sans avoir d’abord pratiqué le snorkeling à un haut niveau. Mais aussi avoir appris le maniement des bateaux.

C’est avec sa mère qu’il effectuera sa première plongée en mer au nord du Pays de Galles.  

…et par le business qui l’entoure…

A partir de 1969, parallèlement à leur activité de plongée pour le plaisir, les parents de Martin Parker fabriquent des composants pour les stab de plongée, les embouts, les inflatteurs et les soupapes de surpression.

Leur premier produit sera l’AP Valve. Il s’agit d’un embout fixé sur l’inflatteur et qui permettait au plongeur de respirer (sorte de deuxième étage de secours).

En 1976, ils fabriquent l’une des premières stab en polyuréthane soudée par HF – le BUDDY.

En tant qu’enfants des patrons, Martin et ses frères sont complètement impliqués dans l’utilisation des machines de moulage, dans l’assemblage et dans l’essai de produits, avant leur expédition.

Très vite, Martin se passionne alors pour ces conceptions. Il reprendra plus tard l’entreprise familiale qu’il dirige aujourd’hui avec sa femme Nicky.

Vers le recycleur

C’est au cours des années 80 que Martin prendra conscience de l’importance de s’intéresser aux recycleurs lors de sa formation TRIMIX. Cela, alors qu’il se rend compte que l’utilisation d’un bi limite ses explorations sous-marines. D’autant que le gaz (TRIMIX) utilisé coutait cher.

A l’époque, il concevait des kits de plongée pour répondre à ses besoins, différents types de stabs (Buddy Double Gold, Pacific, Sea King, Commando), des vannes, etc…. Le recylceur fut finalement juste une extension de ses travaux.

Lors de sa formation de plongeur TRIMIX, Martin est approché par Peter Readey. Celui-ci voulait qu’il s’intéresse à son recycleur semi-fermé. Mais aussi par Draeger qui cherchait de l’aide pour développer et fabriquer son recycleur Atlantis.

Martin Parker se prépare à plonger
© Martin Parker

Après 2 mois, Martin met fin à la collaboration avec Peter alors que celle avec Draeger perdura malgré le fait qu’ils savaient que Martin et son équipe développaient eux aussi leur propre recycleur.

Conception

En effet, trois mois après le début des travaux avec Draeger, deux plongeurs approchèrent Martin pour lui dire qu’ils avaient un recycleur électronique et qu’il pouvait les aider, ce qu’il a fait.

Deux mois plus tard, ces plongeurs proposent à Martin d’essayer leur stab modifiée. C’était une plongée à -22m dans la mer, au large de Fowey (Cornwall). L’embouchure de la stab provenait d’un détendeur à double tuyau. Il fallait donc faire attention à ne pas le laisser tomber de la bouche mais étonnamment le petit écran montrait l’oxygène durant la plongée et maintenait des informations précises durant celle-ci.

Ce fut l’élément déclencheur pour Martin Parker. Il se rendit compte à cet instant qu’il était possible de concevoir un appareil respiratoire optimal qui ne consommerait que l’oxygène métabolisé et qui maintiendrait une PPO2 constante quel que soit la profondeur.

Martin décrit ce moment comme un moment de grâce, une sorte de révélation. Dès son retour en surface il dit « nous allons faire cela »

C’est le début de l’aventure du recycleur AP Diving

… et qui le passionne

Si vous demandez à Martin Parker ce qu’il rêverait de faire dans sa vie il vous répondra très probablement : « Je le fais déjà »

Martin fait partie de ces personnes qui ont fait de leur rêve leur vie. Et qui sont aussi toutes entières tournées vers ce qu’elles aiment faire.

Passionné par le côté développement des produits, Martin Parker reconnait qu’il dispose d’une fantastique installation de test pour les recycleurs et les détendeurs et qu’il adore y passer le plus de temps possible.

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Conscient d’être entouré d’une équipe dévouée qui gère la plupart des aspects quotidiens de l’entreprise, Martin en profite pour se concentrer sur les problèmes importants au fur et à mesure qu’ils se présentent. Mais également sur la représentation de l’entreprise dans les différents salons et expositions du monde de la plongée.

Parfois, il aimerait passer moins de temps devant son PC à répondre à des mails. Mais finalement, cet inconvénient reste mineur au regard de tout ce que lui offre son job comme les rencontres.

En effet, pour Martin Parker, l’un des vrais avantages d’évoluer professionnellement dans le monde de la plongée est de rencontrer des gens fantastiques et passionnés dont beaucoup d’entre eux deviennent de vrais amis.

Si le business de Martin Parker est bien lancé et mondialement réputé, il ne compte pas s’arrêter là. Il faut dire que l’homme est un personnage plein de ressources et de talents qui espère voir aboutir encore de nombreux projets en gestation.

Un business qui laisse aussi la place à des temps en famille pour Martin Parker

Martin Parker travaille au sein de son entreprise avec son épouse Nicky.

Martin Parker et sa femme Nicky
© Martin Parker

Comme dans son activité, il y a des moments dans l’année où les affaires dominent complètement, Martin essaie de compenser en planifiant des temps de détente avec sa famille.

Au cours des dernières années, il a, par exemple, commencé à passer quelques semaines chaque année en méditerranée pour faire de la voile et il prévoit d’augmenter ce temps dans le futur pour partager des moments privilégiés avec les siens : navigation de plaisance, voile, escalade, vol, … toutes des passions qu’il partage avec les membres de sa famille.

Martin Parker et sa famille devant leur avion
© Martin Parker

Passionné de plongée, Martin Parker l’est probablement tout autant que de vol. S’il me parle avec plaisir de son Cessna de 1976, c’est avec autant de bonheur qu’il s’implique dans un organisme de bienfaisance Feet of the Ground (FOG) dont un des objectifs est de faire voler des enfants dont l’espérance de vie est limitée et/ou qui sont en situation d’handicap.

Les aider à réaliser leurs rêves est un bonheur pour Martin Parker.

Une passion de la plongée qui permet de belles découvertes…

Martin Parker, baigné depuis toujours dans le monde merveilleux de la plongée, se montre éclectique dans le choix de ses sites de plongée ; des côtes de Cornouailles qu’il affectionne et dont il a depuis longtemps chercher les secrets aux mers chaudes tout autour du Globe (Maldives, Caraïbes, Indonésie, Nouvelle-Zélande, Mer Rouge,…) en passant par les côtes de la Méditerranée, Martin aime tremper ses palmes (et son recycleur) dans des endroits variés.

Mais c’est la plongée combinée Chaouen – Messerschmidt au Planier qu’il cite comme étant l’une de ses plus belles plongées… tout comme la rencontre des Mantas aux Maldives ou le Britannic.

Bien sur, il n’est pas toujours nécessaire de voyager loin pour réaliser de belles plongées et Martin garde en mémoire une fabuleuse plongée faite sur le Runnelstone avec une visibilité de 30 mètres et une eau bleue là où elle est habituellement verte.

Martin aime aussi plonger sur des épaves relativement intactes.

Il me confie qu’en allant à 45km de Falmouth, en direction du sud puis de l’est, il est encore toujours possible de trouver des épaves avec leurs cloches. Profondes, elles sont difficiles à atteindre et demandent une logistique précise, une bonne équipe, des conditions météo favorables et un bateau adapté à ce genre d’expéditions sous-marines.

Martin Parker occupé à plonger
© Martin Parker

…et des déceptions

Lorsqu’il était tout jeune, Martin Parker a beaucoup plongé dans les Cornouailles en essayant d’identifier les sites des épaves existantes. Il y voyait des canons et des ancres un peu partout.

Aujourd’hui, il se désole de constater que ces ancres et canons ont été enlevés … pour simplement pourrir dans le jardin de quelqu’un.

Très clairement, Martin Parker préfère que l’on laisse dans la mer ce qui s’y trouve quand il s’agit d’épaves… et je ne peux que me réjouir de cela moi qui suis dans cette même optique au sujet des plongées en Normandie par exemple

Le secret d’une plongée réussie selon Martin Parker

Pour Martin Parker, si le choix des sites de plongée est très certainement important, ce n’est pas le seul ingrédient qu’il identifie comme nécessaire pour une plongée réussie. En effet, Martin me confie qu’à ses yeux, la plongée est toujours améliorée par les gens avec qui vous la faites. Avoir du bon temps. Rire souvent. Mais aussi évoluer ensemble. Ce sont également des gages de réussite pour les plongées.

Et dans cette philosophie de la plongée partagée avec d’autres, Martin Parker nourrit un rêve de plongeur tout simple mais tellement particulier. Réaliser une plongée de nuit avec Laurent Ballesta à Fakarava… l’appel est lancé. (Et si je peux faire partie de l’expédition, je suis partante aussi 😁)

Créer son entreprise dans le monde de la plongée ?

Loin de l’image du travail dans le milieu de la plongée limité aux Divemaster ou instructeur de plongée, le parcours de Martin Parker peut être une belle source d’inspiration pour les férus de plongée sous-marine qui voudraient eux-aussi utiliser leurs talents et/ou compétences pour lancer leur propre entreprise dans ce monde merveilleux.

Quelle serait l’entreprise que vous rêveriez de créer ?
N’hésitez pas à partager vos rêves et idées dans un commentaire directement ci-dessous

Et surtout, n’oubliez pas d’être heureux/heureuse 🤗

Hélène

Cet article est totalement indépendant de la société AP Diving. Je n’ai reçu aucune compensation en échange de sa rédaction. J’écris par plaisir pour mettre en avant les personnes qui m’inspirent dans le monde de la plongée. N’hésitez pas à me contacter si vous avez vous aussi des projets positifs à mettre en avant.

Retrouvez les infos sur l’entreprise de Martin directement via son site web. Ou via sa page Facebook. Vous pouvez aussi lui rendre visite lors d’un prochain salon de la plongée.

Martin Parker et Adam Hélène au salon de la plongée de Paris
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